Lydia raconte ses boucles


Warning: Trying to access array offset on value of type null in /www/helloboucletteco_476/public/wp-content/plugins/contextual-related-posts/includes/content.php on line 49

Lydia raconte ses boucles !

Lydia
Dans Raconte Tes Boucles, retrouvez les confidences de femmes aux cheveux ondulés, bouclés, frisés et crépus sur leurs parcours capillaire et leurs expériences de bouclettes dans la société. 

“J'ai eu une relation TRÈS compliquée avec mes cheveux en grandissant”

Découvrez le Raconte tes boucles de Lydia 

PEUX-TU TE PRÉSENTER ?

Hello hello, Alors moi c’est Lydia, j’ai 25 ans et je suis un sublime 3b comme on dit dans le jargon.

Comment décris-tu tes cheveux?

Ils sont bouclés et assez définis. Ils ne sont pas hyper épais, voire même très fins en ce moment… J’ai du volume mais j’adorerais qu’ils le soient encore plus, notamment au niveau des racines.

Comment as-tu vécu ton enfance avec tes cheveux ?

J’ai eu une relation TRÈS compliquée avec mes cheveux en grandissant. Déjà, j’ai passé les 6 premières années de ma vie en Algérie où, encore aujourd’hui, avoir les cheveux avec plus de « texture  » n’est pas valorisé. J’ai eu droit à mon premier brushing vers mes 3 ans et beaucoup d’autres ont suivi. J’ai grandi en entendant que mes cheveux étaient indisciplinés, difficiles à coiffer, moches. Je l’ai intériorisé et j’ai eu beaucoup de mal à me coiffer et apprécier mes cheveux de l’enfance à l’adolescence. À l’école primaire, j’avais quelques fois cours le samedi matin et ma mère me faisait deux petites couettes qu’elle faisait onduler avec ses doigts (finger coils quoi) et j’avais toujours plein de compliments parce que ça me faisait le même effet que celui boucles des poupées de cire. Tout le monde me demandait pourquoi je ne me coiffais pas comme ça tous les jours. C’est les seuls compliments que j’ai eu sur mes cheveux petite et ils étaient attachés… En 4ème, j’ai découvert le lisseur (je l’ai toujours d’ailleurs) et j’ai continué avec jusqu’à mes 19 ans. Je ne savais pas trop comment les coiffer et à chaque fois que je tentais quelque chose, ça ne rendait pas comme je le voulais (n’est pas Noémie Lenoir qui veut  ). J’ai aussi eu la même période que toutes les autres curly où tu ne te lisses que la frange… J’étais très frustrée par mes cheveux. À mon entrée à SciencesPo, je me suis faite une copine (dédicace à Kenza T) qui avait des cheveux bouclés très volumineux et je trouvais ça trop joli. Un jour, alors que je n’avais pas eu le temps de me lisser les cheveux, tout le monde m’a complimenté. Les cours et la vie ont fait que je n’avais plus autant de temps et vu que je recevais plein de compliments pour la première fois, je suis passée au naturel.

Aimes-tu tes cheveux au naturel ? Si oui, qu’est ce qui t’as décidé à les accepter ?

J’adore mes cheveux au naturel ! Je regrette vraiment de ne pas les avoir apprécié plus tôt. Des fois j’y pense et je me dis que je ne les échangerai pour rien au monde. C’est devenu ce que je préfère chez moi. Comme je l’ai expliqué précédemment, c’est mon entourage, leurs encouragements (pas du tout de forcing, juste des compliments) et avoir des gens qui me ressemblent et s’assument autours de moi qui m’a fait passer au naturel. Après, il y a différentes étapes d’acceptation. Au tout début je voulais qu’ils soient parfaits. Quand je passais aux produits naturels vers 21 ans (sous les conseils de ma copine Chloé Kiti) et qu’ils sont devenus encore plus beaux, c’est devenu une obsession. Je ne pouvais pas voir un cheveux dépasser, je voulais de la définition, du volume, de la structure, des paillettes, des papillons qui en sortent, la paix dans la monde. Sauf qu’il y avait des jours où ça ne se passait pas comme prévu. J’ai alors compris qu’on ne pouvait pas toujours tout avoir (j’ai abandonné les papillons) et que certains jours, sans trop comprendre pourquoi, ils allaient être complètement différents. C’est en regardant les coiffures de Tracee Ellis Ross dans « Blackish » que j’ai compris qu’il fallait accepter mes cheveux dans tous leurs états et qu’ils pouvaient être magnifiques même sur un « mauvais jour ». Ce n’est pas tant le cheveux qui est beau mais la manière dont on le porte.

Considères-tu que ce parcours ait été un challenge ?

Je ne dirais pas que c’était un challenge parce que petite je n’avais pas vraiment conscience qu’il fallait surmonter la situation et quand je l’ai fait ce n’était pas politique ou quoi que ce soit, I just felt like it. Et puis je prends vraiment beaucoup de plaisir à m’occuper de mes cheveux donc c’est plus une nouvelle passion découverte qu’un challenge.

Quel a été le moment le plus marquant de ton parcours capillaire jusqu’à présent?

J’hésite entre ma première coupe de cheveux spéciale cheveux bouclés et mon passage aux produits naturels. Les deux ont eu lieu au même moment anyway donc je dirais que c’était tout la période entre la fin de l’année 2016 et le début de l’année 2017.

Plus jeune, qui était la Bouclette à qui tu t’identifiais le plus ?

Honnêtement personne parce que comme beaucoup de minorités, je ne savais pas qui j’étais. Je m’imaginais avec des cheveux lisses parce que je n’avais jamais pris le temps de regarder et mettre en valeur mes cheveux. Je ne me suis « vue » que vers l’âge adulte.

Aujourd’hui, qui est ton crush capillaire ?

Wahou. Il y en a TELLEMENT. Tracee Ellis Ross en première position, ensuite sans classement, je dirais Alicia Herbert, Jesi Le Rae et Noémie Lenoir dans toutes ses itw chez Ardisson (il y en a 4).

Existe-t-il des techniques ou des méthodes qui ont eu un impact énorme sur la santé de tes cheveux ?

Le beurre de karité pur avant le shampoing, le rinçage de l’après-shampoing à l’eau froide et le scrunching avant de sécher les cheveux (même si ça c’est plus pour le style).

Aujourd’hui, estimes-tu avoir trouvé la bonne routine pour prendre soin de tes cheveux ?

Oui, je suis assez satisfaite de ma routine mais j’essaie quand même de changer au moins un produit toutes 5-6 mois pour ne pas que mes cheveux se lassent des produits et n’y réagissent plus. Ça tourne quand même, j’alterne, j’ai une sélection de 3 shampoings et quand j’en fini un, je passe à l’autre pour ne pas créer de trop gros choc et permettre à mes cheveux de garder des habitudes. J’ai pour règle de ne changer ma routine que quant le produit est terminé.

Si tu dois partir sur une île déserte avec un seul produit, lequel choisirais-tu ?

Le Jamaican Black Castor Oil Leave In de Shea Moisture, le sang, je n’ai jamais trouvé plus efficace sur mes cheveux !

Quel message/conseil aimerais-tu partager aux femmes qui ont encore du mal à aimer leur cheveux naturel ?

Ils ne seront jamais parfaits et même quand ils le seront, vous trouverez quelque chose à redire. Acceptez-vous comme vous êtes, c’est un voyage où chaque changement est une opportunité de vous aimer à nouveau.

⚠️Nous ne publions aucun témoignages sur notre site et réseaux sociaux sans votre accord à la fin du formulaire ⚠️

powered by Typeform
Retour en haut
Retour haut de page